Paru le 22/11/2023 par le village de la justice 


Cahot pratique de la stabilité financière 

Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) suscite des critiques pour ses mesures restrictives en matière de crédit immobilier. Les règles imposées, visant à freiner la hausse des prix de l’immobilier, sont dénoncées comme inappropriées et nuisibles. Les « normes » administratives du HCSF, influençant les pratiques d’octroi de crédit immobilier par les banques, sont contestées pour leur origine infondée et leur impact néfaste sur le marché.

Les règles d’endettement imposées par le HCSF, définies par des principes tels que le taux d’endettement individuel et la durée du prêt, sont critiquées pour leur manque de justification économique. Le HCSF est accusé d’avoir introduit subrepticement un nouveau ratio, le taux d’endettement total, imposant ainsi des contraintes inédites et compliquées dans le calcul du taux d’endettement.

Les conséquences de ces mesures de rationnement du crédit immobilier sont soulignées, avec une production mensuelle de crédit immobilier en forte baisse depuis août 2023. Les demandes solvables de crédit immobilier sont insatisfaites, entraînant une crise du logement avec des conséquences néfastes sur la mobilité professionnelle, le marché locatif, et l’accès au logement pour les familles précaires et les étudiants.

Les critiques soulignent l’inadéquation des mesures du HCSF avec la législation européenne du crédit immobilier aux consommateurs, transposée dans le Code de la consommation depuis 2016. La Cour de cassation, dans une décision de juillet 2023, a confirmé l’importance du « reste à vivre » comme facteur principal d’appréciation du risque d’endettement excessif, remettant en question les mesures du HCSF.

En conclusion, les critiques appellent à la suspension des mesures du HCSF et à un réexamen sérieux, notamment par voie judiciaire, de l’impact de ces mesures sur le marché immobilier et les consommateurs.

Publier par la centrale de financement 
  

 Qu’est ce que le TAEG ?

 

Le TAEG, ou Taux Annuel Effectif Global, revêt une importance cruciale lors de la recherche d’un prêt immobilier, allant au-delà du simple taux d’intérêt nominal. Ce pourcentage annuel englobe non seulement les intérêts, mais également tous les frais associés au crédit, offrant une estimation du coût global de l’emprunt. La loi exige que le TAEG soit clairement indiqué dans les publicités et les offres des organismes de crédit, tout en restant inférieur au taux d’usure fixé par la Banque de France. Composé d’éléments tels que les intérêts, les frais de dossier, les frais de garantie, l’assurance obligatoire, et d’autres frais liés au prêt, le TAEG offre une transparence totale, évitant ainsi les coûts cachés. Il existe des TAEG fixes, avec des mensualités constantes, et des TAEG variables, sujets à des variations définies contractuellement, souvent basées sur l’Euribor. La transition du TEG au TAEG depuis octobre 2016 s’aligne sur les normes européennes, définissant un mode de calcul actuariel pour une plus grande transparence et concurrence entre les établissements de crédit.

 

Paru le 07/06/2022 par l’économie.gouv 

Faut-il avoir une caution pour obtenir un crédit immobilier ?

Une caution représente l’une des sécurités envisageables dans le cadre d’un prêt immobilier, aux côtés de l’hypothèque conventionnelle et de l’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers. L’établissement bancaire peut exiger que vous fournissiez une caution pour l’obtention d’un crédit immobilier. En général, cette caution prend la forme d’un organisme financier qui s’engage à rembourser le prêt immobilier à votre place en cas de défaut de paiement de votre part. On désigne cette pratique sous le terme de cautionnement bancaire.

 

Paru le 31/10/é023 par l’économie.gouv 

 

Quels sont les différents types de crédits qui existent ? 

Le choix du type de crédit dépend des besoins spécifiques de l’emprunteur, de la nature du projet, et des conditions financières associées à chaque type de prêt.

 

Paru le 08/09/2023 par l’économie.gouv 

 

Quels taux d’intérêt choisir pour votre emprunt ?
 

 

Le taux d’intérêt fixe offre une stabilité et une prévisibilité, tandis que le taux variable peut comporter des risques, mais offre la possibilité de profiter de baisses éventuelles des taux. Un taux d’intérêt variable « capé » peut constituer un compromis en limitant les fluctuations tout en conservant une certaine flexibilité. Le choix dépend des préférences personnelles, de la tolérance au risque et de la situation financière de l’emprunteur.

 

Paru le 01/08/2023 par l’économie.gouv 

 

 Quelles sont les différences entre les comptes et livrets d’épargne ? 

Vous retrouverez le Comparatif entre les différents types de comptes et livrets d’épargne

 

Paru le 21/03/2016 par l’économie.gouv 

Comment fonctionnent les regroupements de crédits ? 

Cette opération, que l’on peut aussi qualifier de rachat de crédit, consiste à restructurer ses dettes en regroupant tout ou partie de ses crédits (crédit immobilier, crédit à la consommation, crédit privé, crédit professionnel…) en un seul.

 

Paru le 10/02/2023 par l’economie.gouv 

Vous avez un litige avec votre banque et vous n’avez pas pu le régler seul ?


Comment faire recourt au médiateur bancaire en cas de litige ou de désaccords, 
Le médiateur bancaire est la pour vous aider et trouver une solution adapté à chaque situation conflictuelle.

Paru le 08/12/2023 par L’ACPR

Les modifications sur les contrats d’assurance-vie 

 

Tableau de remise de la collecte
sur les flux des contrats d’assurance-vie et d’épargne retraite

 

Paru le 27/11/2023 par l’économie.gouv

 Qu’est ce que le taux d’usure ? 

    Le taux d’usure correspond au taux maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu’ils vous accordent un prêt. Fixé chaque trimestre par la Banque de France, il vise à vous protéger d’éventuels abus. Tour d’horizon de ses spécificités

 

Paru le 30/11/2023 par LeMonde 

L’économie plonge dans le rouge au troisième trimestre 

Au troisième trimestre, l’économie française a enregistré une contraction de 0,1 %, selon les chiffres définitifs publiés par l’Insee. Ce repli est attribué en partie à un ralentissement dans certains secteurs, affectant la croissance globale. Initialement, l’Insee avait estimé une croissance faible mais positive pour cette période. Parallèlement, l’inflation a montré un net ralentissement, passant de 4 % en octobre à 3,4 % en novembre. Malgré la contraction de l’économie au troisième trimestre, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a confirmé ses prévisions de croissance pour 2023 à 1 % et à 1,4 % pour 2024. Cependant, des incertitudes persistent quant à la reprise économique au cours des derniers mois de l’année.

Paru le 30/11/2023 par LeMonde 

Le PIB en baisse au troisième trimestre 

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le produit intérieur brut (PIB) de la France a diminué de 0,1 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, contre la première estimation de 0,1 % de croissance. Si cette tendance se maintient au quatrième trimestre, la France pourrait entrer en récession, définie comme deux trimestres consécutifs de baisse du PIB. L’Insee a également annoncé que l’inflation a fortement ralenti en novembre, passant de +4,0 % en octobre à +3,4 % sur un an. Malgré cette contraction, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a confirmé les prévisions de croissance pour 2023 (1 %) et 2024 (1,4 %).

 

Paru le 29/11/2023 par LeMonde 

La promotion immobilière retient son souffle 

La production de logements neufs en France connaît un recul significatif, estimé à environ -30 % cette année et prévu pour l’année suivante. Cette baisse est particulièrement marquée dans le secteur de la promotion immobilière. Les professionnels du bâtiment s’inquiètent de cette situation sans précédent, qualifiée de « véritable catastrophe » par certains. Malgré ce déclin, le secteur de la construction s’appuie sur l’engouement pour la rénovation pour maintenir une activité. Certains acteurs de l’immobilier expriment leur préoccupation quant à l’absence de mesures de soutien spécifiques pour le secteur, contrastant avec les réponses apportées lors de crises précédentes.

 

Paru le 28/11/2023 par LeMonde 

La crise de l’immobilier rejaillit sur l’assurance vie 

La crise immobilière a des répercussions sur l’assurance-vie en France. Les fonds immobiliers, qui étaient un choix populaire en raison de leur rendement stable et attractif, subissent les conséquences de la baisse du marché immobilier. Les unités de compte immobilières représentent moins de 10 % des encours en unités de compte à la fin de 2022. La collecte en assurance-vie a progressivement bénéficié aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), aux sociétés civiles (SC) et aux sociétés civiles immobilières (SCI). La valorisation régulière des SC et SCI, produisant généralement une valeur liquidative hebdomadaire ou mensuelle, a permis de refléter plus rapidement la baisse des prix de l’immobilier par rapport aux SCPI. Certains supports immobiliers affichent des performances inférieures ou égales à zéro, tandis que les produits thématiques, tels que ceux liés à la santé ou au viager, s’en sortent mieux.

 

Paru le 24/11/2023 par LeMonde 

Une place croissante qu’occupe la finance du marché  

L’article explore la financiarisation croissante de l’immobilier et des infrastructures, notamment due à l’émergence d’un « capitalisme de gestion d’actifs ». Ce phénomène implique l’ascension de gérants de fonds et de sociétés foncières, tels que Blackstone, Axa et Unibail, qui lèvent des capitaux pour acquérir des biens immobiliers et les transformer en actifs financiers. Ces acteurs, souvent méconnus du grand public, détiennent des propriétés diverses, des centres commerciaux aux résidences étudiantes, représentant une valeur estimée à 11 000 milliards d’euros à l’échelle mondiale en 2021. En France, la valeur de ce patrimoine a augmenté de 80 % en une décennie, atteignant 365 milliards d’euros en 2022, avec des investissements moyens annuels de 25 milliards d’euros entre 2012 et 2022.

 

Paru le 03/07/2023 par LeMonde

L’envenimement de la crise du logement pousse Airbnb à passer à l’offensive.

 

 

Airbnb, la plateforme de location de meublés touristiques, est confrontée à une opposition croissante de la part d’élus locaux, notamment en France. Les critiques portent sur l’impact d’Airbnb sur la flambée des prix de l’immobilier et sur la réduction de l’offre de logements locatifs à long terme. Face à ces accusations, Airbnb cherche à désamorcer les tensions en multipliant les contacts avec les élus pour résoudre les contentieux, en particulier sur le plan fiscal. Certains élus estiment qu’il est nécessaire de réguler cette activité pour éviter les effets néfastes sur le marché du logement.

 

Paru le 23/11/2023 par LeMonde 

 

Comment comparer les offres pour optimiser les factures 

L’article souligne l’importance de comparer les offres des fournisseurs d’énergie pour optimiser les factures de gaz et d’électricité. Depuis l’ouverture à la concurrence en 2007, les consommateurs peuvent choisir leur fournisseur d’énergie. Cependant, la décision de changer de fournisseur doit être prise en tenant compte de divers facteurs, notamment le prix de base, l’évolution future des tarifs, la qualité du service, et les conditions contractuelles.
Les tarifs réglementés du gaz ont été supprimés pour tous depuis le 1er juillet 2023, et pour l’électricité, seuls les particuliers souscrivant une puissance inférieure à 36 kilovoltampères (kVA) peuvent y avoir accès. L’article recommande aux consommateurs au tarif réglementé de l’électricité de ne pas en sortir, car cette offre a été plafonnée à +10% à partir du 1er août 2023. Cela offre à la fois un prix compétitif et une sécurité contractuelle. Cependant, pour ceux qui cherchent à réaliser des économies, changer de fournisseur peut être une option intéressante.

En résumé, le choix du fournisseur d’énergie doit être effectué de manière éclairée en considérant plusieurs aspects, et les consommateurs sont encouragés à comparer les offres disponibles sur le marché pour trouver la meilleure option en fonction de leurs besoins et leur consommation 

 

Paru par l’immo pro 1

Les prédictions sur l’immobilier à l’avenir 

L’article explore les évolutions potentielles du marketing immobilier d’ici 2030 en interrogeant un agent immobilier du futur. Voici quelques-unes des prédictions :

1. Agences interactives : Les agences immobilières du futur seront interactives, offrant un environnement convivial où les acheteurs potentiels pourront se renseigner sur les biens immobiliers de manière tranquille. Les visites virtuelles seront une norme.

2. Tous les biens sur le marché : La plupart des propriétaires travailleront avec des agents immobiliers, permettant de faire des offres sur tous les biens, même s’ils ne sont pas actuellement en vente.

3. Vitrines adaptatives : Les vitrines des agences s’adapteront aux préférences des acheteurs potentiels en détectant leurs dispositifs connectés, leur présentant des biens correspondant à leurs recherches.

4. 3D et réalité virtuelle omniprésentes : La modélisation 3D des biens immobiliers sera essentielle, allant de la visualisation holographique à la visite virtuelle en réalité augmentée.

5. Transport au service de l’immobilier : Les voitures automatisées faciliteront les déplacements des clients pour les visites, offrant une expérience plus détendue.

6. Connaissance approfondie des quartiers : L’achat se concentrera sur le mode de vie d’un quartier, et les agents immobiliers devront avoir une connaissance approfondie de ces quartiers pour répondre aux besoins des acheteurs.

7. Documents dématérialisés : Les documents légaux seront dématérialisés avec des signatures électroniques et un stockage dans le cloud.

8. Marketing en ligne et mobile : La publicité ciblée sur Google et les réseaux sociaux jouera un rôle essentiel, avec une augmentation de l’importance du marketing en ligne et mobile dans le budget.

Ces prédictions suggèrent une transformation majeure du secteur immobilier, avec une utilisation intensive des technologies émergentes pour améliorer l’expérience des acheteurs et optimiser les processus.

 

Paru le 30/11/2023 par Les Échos 

 

Quelle est le  meilleur moment pour demander un crédit à sa banque 

L’article explore la question de savoir s’il est opportun de demander à sa banque un crédit immobilier à taux variable, étant donné les prévisions de stabilité, voire de baisse, des taux en 2024. Voici quelques éléments de réponse :

1. Retour des taux révisables : Le retour des crédits immobiliers à taux révisable, également appelés « à taux variable », a été annoncé en septembre 2022, mais leur part dans la production mensuelle de crédits à l’habitat est restée discrète, représentant entre 0,4 % et 1,5 % entre septembre 2022 et septembre 2023.

2. Prédominance des taux fixes : Malgré un léger sursaut constaté durant l’hiver précédent, la quasi-totalité des prêts immobiliers reste octroyée à taux fixe. En 2022, les conditions n’étaient pas propices aux offres de taux variable en raison de la remontée des taux et du manque de visibilité des banques sur leur trajectoire.

3. Contexte actuel : Les économistes prévoient une stabilité, voire une baisse, des taux en 2024. Dans ce contexte, certains emprunteurs pourraient envisager de choisir un prêt immobilier à taux variable plutôt qu’un prêt à taux fixe.

4. Éléments à considérer : Choisir un taux variable peut être une option intéressante si l’emprunteur est prêt à prendre le risque d’une fluctuation des taux. Cela peut être plus avantageux dans un contexte de baisse des taux, mais risqué si les taux augmentent.

En résumé, la question de choisir un crédit immobilier à taux variable dépend des conditions du marché, des prévisions économiques et du niveau de tolérance au risque de l’emprunteur. Le contexte actuel de prévision de stabilité des taux en 2024 peut rendre cette option plus attrayante pour certains emprunteurs. Cependant, il est important de considérer tous les aspects avant de prendre une décision.

 

Paru le 27/11/2023 par Capital 

Ils n’ont pas réussis à trouver un bien accessible 

Un jeune couple parisien, malgré des revenus de près de 10 000 euros, peine à trouver un logement accessible à Paris. Le principal obstacle réside dans la difficulté à organiser des visites, avec des demandes de rendez-vous qui se remplissent rapidement. De plus, le manque de retour de la part des propriétaires après le dépôt de dossiers crée de l’incertitude. Le marché immobilier parisien, réputé pour sa compétitivité, rend le processus de recherche difficile, et les locataires potentiels peuvent se remettre en question face aux refus successifs. Les critères de sélection stricts des propriétaires et le manque de transparence contribuent à la frustration des chercheurs de logements.

 

Paru le 30/11/2023 par Capital 

Les finances nécessaires pour acheter dans votre ville 

L’entreprise HelloSafe a publié une étude révélant les montants des revenus nécessaires pour devenir propriétaire d’un appartement de 80 mètres carrés dans les 50 plus grandes villes de France. Selon l’étude, les salaires nécessaires ont augmenté ces derniers mois en raison de la hausse des taux de crédit et des prix immobiliers. Alexandre Desoutter, porte-parole chez HelloSafe France, souligne que les ménages, en particulier les primo-accédants, ont besoin de ressources de plus en plus importantes.
Pour obtenir un crédit sur 25 ans (au taux de 4,4% et sans apport) permettant d’acheter un appartement de 80 mètres carrés, le salaire nécessaire en moyenne est de 74 529 euros brutpar an en France. Cependant, cette moyenne masque d’importantes disparités selon la localisation du bien. Ainsi, l’étude met en évidence l’impact significatif de la localisation géographique sur les exigences financières pour devenir propriétaire.

 

Paru le 29/11/2023 par capital 

En quoi le taux d’usure est une bonne nouvelle 

En résumé, il est important de comprendre que le taux d’usure est une mesure de protection des emprunteurs, et son augmentation peut avoir des implications sur le coût des prêts immobiliers, même si cela ne signifie pas nécessairement que les banques seront plus enclines à accorder des prêts. ilsemble y avoir une suggestion selon laquelle les emprunteurs pourraient bénéficier de cette augmentation du taux d’usure, car les banques pourraient être plus disposées à accorder des prêts. Cependant, il est également souligné que cette augmentation est due à la hausse des taux de crédit, ce qui peut rendre les prêts plus coûteux pour les emprunteurs.

 

Paru le 29/11/2023 par l’autorité de contrôle prudentiel  et de résolution

 
La multiplication des faux placements, vigilance 

L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) met en garde contre une multiplication d’escroqueries impliquant de faux placements prétendument liés à REVOLUT, BARCLAYS et BOURSORAMA. Les escrocs utilisent des publicités en ligne pour attirer les victimes, proposant des taux de rendement élevés. Après avoir collecté des données personnelles, ils contactent les victimes par téléphone ou courriel, les incitant à effectuer des virements sur des comptes prétendument liés à ces établissements. L’ACPR conseille la prudence, suggérant de vérifier l’identité des interlocuteurs et de consulter les listes noires de l’ACPR en cas de doute. En cas de fraude, les victimes sont encouragées à déposer une plainte rapidement.

 

Paru le 16/11/2023 par la Banque de France 

L’inclusions financières, les baromètres mensuel 

En octobre, la hausse des dépôts de dossiers de surendettement a connu une accélération saisonnière, restant modérée sur l’ensemble de l’année (+7% par rapport aux dix premiers mois de 2022). Le nombre total de dossiers demeure nettement inférieur à ceux de 2019 (-17%). Les demandes de droit au compte ont baissé de 9% par rapport à l’an passé. Les déclarations d’incidents de remboursement de crédit suivent une courbe saisonnière légèrement supérieure à 2019, dans le cadre d’une normalisation après trois années atypiques (2020-2021-2022). Les demandes d’informations et d’accompagnement des particuliers à la Banque de France sur l’inclusion financière sont en hausse, avec une fréquentation accrue du nouveau site internet de la Banque (+51% par rapport à octobre 2022).

 

Paru le 23/11/2023 par la Banque de France 

La baisse des taux, le sujet du jour ? 

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, aborde divers sujets économiques lors d’une conférence à Metz. Il souligne les incertitudes géopolitiques en 2023, en particulier au Proche-Orient, et surveille le prix du pétrole. Contrairement à la crise ukrainienne, cette crise n’impacte pas les prix des autres énergies. La Banque de France prévoit un retour de l’inflation à 2% d’ici 2025 et un ralentissement de la croissance, sans récession.

Villeroy de Galhau indique que la politique de hausse des taux de la BCE a réduit l’inflation de 7% à 4%. Il assure qu’il n’y aura plus de nouvelles hausses, mais le remède nécessite du temps. Il reconnaît l’impact sur le secteur immobilier et appelle à une reprise prudente de l’offre de crédits.

Il soutient le maintien du taux du livret A à 3% jusqu’à début 2025, soulignant son rôle dans le financement de l’économie. Il met en avant le succès des livrets d’épargne populaires (LEP) rémunérés à 6%. Villeroy de Galhau souligne également l’importance de discuter de la dette, plaidant pour une trajectoire de désendettement plus ambitieuse pour assurer le financement des politiques publiques.

 

 

Paru le 17/11/2023 par la Banque de France 

Sollicité les banques et les assureurs, pour le bon financement de l’économie Française 

Le discours du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, se divise en deux parties principales.

I. Situation Économique et Financière en 2023:

• L’année 2023 a été marquée par des incertitudes géopolitiques et économiques exceptionnelles.

• Les taux directeurs ont augmenté de 450 points de base depuis juillet 2022 en réponse à une inflation élevée, mais cette dernière a considérablement diminué depuis.

• La politique monétaire doit maintenant être guidée par la confiance et la patience, avec l’objectif d’une inflation ramenée à 2% d’ici 2025.

• Les résultats financiers du secteur bancaire français sont solides, avec une amélioration de la rentabilité et de la solvabilité.

• La hausse des taux bénéficie également au secteur de l’assurance, améliorant la rentabilité et la solvabilité des organismes d’assurance.

• Malgré le ralentissement économique, le coût du risque des banques reste modéré, et la qualité des actifs est maintenue.

II. Financement de l’Économie Française en Période de Ralentissement:

• Le secteur financier doit assurer un financement sain de l’économie française malgré le ralentissement.

• L’accès au crédit pour les entreprises, en particulier les PME-TPE, semble bien préservé, avec des taux d’intérêt relativement bas.

• En revanche, le crédit immobilier connaît un ralentissement de la production, en partie attribué à l’attentisme des ménages face à des taux d’intérêt plus élevés et à une baisse des prix immobiliers.

• Le gouverneur aborde les normes du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) et souligne la nécessité de mieux suivre les taux de refus des banques, proposant des pistes pour améliorer la transparence et faciliter les procédures de recours.

• Villeroy de Galhau conclut en évoquant les défis structurels à venir, notamment la digitalisation des paiements et le projet de monnaie numérique de banque centrale, soulignant la nécessité d’une collaboration entre le secteur financier et les autorités publiques pour préparer l’avenir.

Le discours met en avant la résilience du secteur financier français malgré les défis économiques et propose des perspectives sur la gestion des incertitudes futures.

 

Paru de 11/12/2023 par Olivier Lendrevie et Laurent Permasse 

Les séniors, quoi en penser face au crédits ? 

L’article met en lumière la carrière de Laurent Permasse, axée sur le développement des avantages sociaux en entreprise et une finance engagée. Actuellement Président du Directoire de SOFIAP, une filiale de La Banque Postale et de la SNCF, Permasse milite pour une prise de conscience collective face à la transition démographique, soulignant que d’ici 2030, un tiers des Français auront plus de 60 ans.

L’auteur expose les défis financiers auxquels sont confrontés les seniors, en particulier la difficulté d’accéder au crédit à partir de 50 ans. Il propose ensuite plusieurs solutions innovantes pour répondre aux besoins de trésorerie des seniors tout en préservant leur patrimoine, telles que le nantissement d’actifs, le prêt avance rénovation, le prêt viager hypothécaire, la vente en viager, la vente en nue propriété, et une solution novatrice : la cession partielle en indivision.

Enfin, l’article souligne le rôle crucial des entreprises dans le soutien aux salariés aidants, compte tenu du fait qu’en 2030, un salarié sur quatre sera aidant. En abordant ces enjeux, l’auteur invite à repenser notre approche envers les seniors et à construire un avenir où la longévité s’accompagne d’un bien-être financier et d’une solidarité intergénérationnelle

 

Par le 23/09/2022 par la communotic Normandie 

Le métavers en formation, est-ce une nouvelle étape ? 

En cette rentrée 2022-2023, plusieurs écoles et centres de formation, dont Kwark Education et l’École 404, adoptent le métavers pour proposer des formations à 100%. Cette tendance s’inscrit dans une évolution amorcée il y a près de 20 ans avec la naissance de Second Life. Des entreprises comme la SNCF expérimentent déjà le métavers pour la formation professionnelle.

Les avantages perçus incluent des expériences immersives, des

interactions sociales, et une plus grande accessibilité géographique.

Cependant, des enjeux subsistent, notamment la nécessité d’adapter le contenu

au métavers tout en préservant la dimension émotionnelle des interactions.

Acteurs clés, tels que Kwark Education et l’EM Normandie,

soulignent l’importance du contenu engageant. Stéphane Leforestier de l’école

404 met en avant les avantages en termes d’inclusion et de dynamique de groupe.

Le métavers en éducation nécessite une réflexion continue sur

son adaptation aux objectifs pédagogiques et sur la création de contenus

interactifs et engageants. L’évolution des technologies, comme des casques de

réalité virtuelle plus légers, devrait contribuer à son adoption plus

généralisée

 

Paru le 21/12/2023 par Money Start 


Pour une fiscalité du logement plus cohérente

 

Le texte discute d’un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) sur la fiscalité du logement en France. Il souligne que la fiscalité du logement en France est élevée par rapport à d’autres pays, notamment en termes de prélèvements obligatoires. Le rapport examine la fiscalité sur la propriété, les transactions immobilières, les revenus locatifs, la transmission, le patrimoine, et la TVA sur la vente de logements neufs.

Le CPO recommande plusieurs mesures, notamment borner dans le temps les dépenses fiscales liées au logement, réviser la méthodologie de l’assiette de la taxe foncière, ouvrir à nouveau le prêt à taux zéro (PTZ) pour le logement ancien avec travaux, rehausser le taux de TVA sur la rénovation énergétique, et réfléchir au niveau et à l’affectation des droits de mutation à titre onéreux.

Cependant, l’auteur critique certaines recommandations du CPO, notamment celles concernant la généralisation de la taxe sur les logements vacants malgré son inefficacité avérée et la proposition de pérenniser une ponction fiscale sur le logement sans proposer de réforme pour la modérer. Enfin, il souligne des sujets tels que le poids du logement social en France, mais regrette que le CPO n’ait pas formulé de recommandations spécifiques sur ces questions.